Six milliards d'€uros, c'est la somme que recevrons les 2 constructeurs automobile français pour les aider à sortir de cette bonne vieille crise.
6 milliards de prêt à taux hyper-concurentiel (2x moins cher que le marché) et sans que PSA ni Renault n'aient à guarantir la non-rémunération de leurs actionnaires, contrairement à ce qui a été demandé initialement par le gouvernement. Un prêt qui ne garantit pas non plus la maîtrise de l'indécence des revenus des dirigeants des entreprises bénéficiaires, contrairement à ce qu'à fait Barack Hussein aux States.
Comme quoi finalement les ultra-libéraux (pourtant tenant du non-interventionnisme étatique), peuvent vraiment se frotter les mains depuis l'élection de [strike]notre[/strike] votre cher président (au cas où il y en ait un ici qui ait voté pour lui..) :
a) vote du bouclier fiscal, permettant aux foyer de + de 100.000 € de revenu annuel de payer 0€ d'impôt grâce aux niches fiscales (investissement à + de 4% d'intérêt dans les bois & forêts, achats immobiliers dans les DOM-TOM, etc.) alors que le français moyen à 18.000€ de revenu doit quand à lui financer les routes, les hôpitaux, les écoles, et tout ce à quoi servent les impôts...
b) tentative de suppression des taxes de succession : c'est sûr que quand on hérite de sa grand-mère retraité du SMIC, les doits de successions ça fait chier : qui est prêt à payer 500€pour récupérer des meubles en formica et une télé noir & blanc ?
Mais quand on est issu d'une grande famille bourgeoise et qu'on doit banquer plus de 100.000€ pour récupérer le "patrimoine familial" (volé aux honnêtes travailleurs exploités dans leurs usines) : maison de maître, terrains, actions, ça fait encore plus chier...
c) la "crise économique mondiale", cette aubaine inespérée, permet de faire voter à la va-vite tout un tas d'aides destinées... à tous les responsables de la dite crise !
Les spéculateurs, les grands patrons, les banques, les actionnaires, sont les premiers à bénéficier de l'argent [b]public[/b], alors que les ouvriers sont mis au chômage technique.
Merci la crise !
Le système est tellement bien foutu que plus personne ne le remet en cause et que el peuple finit par soutenir des mesures ignobles, de peur de vivre encore pire !
[i]
PS : oui, j'ai un raisonnement parfaitement binaire, simpliste et unilatéral et je l'assume.[/i]
6 milliards de prêt à taux hyper-concurentiel (2x moins cher que le marché) et sans que PSA ni Renault n'aient à guarantir la non-rémunération de leurs actionnaires, contrairement à ce qui a été demandé initialement par le gouvernement. Un prêt qui ne garantit pas non plus la maîtrise de l'indécence des revenus des dirigeants des entreprises bénéficiaires, contrairement à ce qu'à fait Barack Hussein aux States.
Comme quoi finalement les ultra-libéraux (pourtant tenant du non-interventionnisme étatique), peuvent vraiment se frotter les mains depuis l'élection de [strike]notre[/strike] votre cher président (au cas où il y en ait un ici qui ait voté pour lui..) :
a) vote du bouclier fiscal, permettant aux foyer de + de 100.000 € de revenu annuel de payer 0€ d'impôt grâce aux niches fiscales (investissement à + de 4% d'intérêt dans les bois & forêts, achats immobiliers dans les DOM-TOM, etc.) alors que le français moyen à 18.000€ de revenu doit quand à lui financer les routes, les hôpitaux, les écoles, et tout ce à quoi servent les impôts...
b) tentative de suppression des taxes de succession : c'est sûr que quand on hérite de sa grand-mère retraité du SMIC, les doits de successions ça fait chier : qui est prêt à payer 500€pour récupérer des meubles en formica et une télé noir & blanc ?
Mais quand on est issu d'une grande famille bourgeoise et qu'on doit banquer plus de 100.000€ pour récupérer le "patrimoine familial" (volé aux honnêtes travailleurs exploités dans leurs usines) : maison de maître, terrains, actions, ça fait encore plus chier...
c) la "crise économique mondiale", cette aubaine inespérée, permet de faire voter à la va-vite tout un tas d'aides destinées... à tous les responsables de la dite crise !
Les spéculateurs, les grands patrons, les banques, les actionnaires, sont les premiers à bénéficier de l'argent [b]public[/b], alors que les ouvriers sont mis au chômage technique.
Merci la crise !
Le système est tellement bien foutu que plus personne ne le remet en cause et que el peuple finit par soutenir des mesures ignobles, de peur de vivre encore pire !
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PS : oui, j'ai un raisonnement parfaitement binaire, simpliste et unilatéral et je l'assume.[/i]